EN 2011, LES EFFORTS CONTINUENT !
2011 a été, à bien des égards, une année mouvementée.
Faisant suite aux projets réalisés en 2010 , l'année 2011 a vu de nombreux projets tant dans le domaine de l'enfance, de l'éducation,de la santé, des groupements de femmes, de la réhabilitation des points d'eau et des puits villageois.
Notre travail le plus important – et le plus ambitieux -- s’est réalisé dans le cadre du projet LCTE2 financé par l’Union Européenne sur le 9ème Fonds Européen au Développement.
Mis en œuvre sur 26 villages en collaboration avec les groupements féminins et les associations de parents d’élèves, le projet d’appui transversal aux populations de Kandi et de Savalou a été générateur de ressources pour les enfants les plus démunis au travers de la mise en valeur de 43 hectares de surface agricole.
Il a sensibilisé de nombreuses familles aux droits des enfants et à la lutte contre le trafic des mineurs.
La réalisation de ce projet de grande envergure a été un défi. Elle a contribué à la professionnalisation de notre mode d’organisation et a renforcé notre expérience en terme de management de projet.
En parallèle du projet LCTE2 sur lequel nous n’avons pas ménagé nos efforts, nous avons aussi travaillé à d’autres réalisations avec l’appui de nos partenaires dont l’engagement qui se renouvelle, année après année, est à féliciter, continuant d’agir dans des domaines d’intervention diversifiés : aide aux femmes, aux jeunes, aux enfants en difficulté, accès à l’eau potable, à la santé, à l’éducation...
Cette année, nous avons aussi connu des bouleversements.
Ainsi, la branche santé de l’ONG Aide et Solidarité sur la commune de Kandi a fait scission avec la création de l’ONG Solidarité + qui a repris la gestion des projets médicaux / para-médicaux initiés par Aide et Solidarité sur le département de l’Alibori.
Les activités des 3 centres de santé de Kandi ne seront donc plus présentées dans nos rapports annuels à compter de celui-ci.
De même, leurs personnels font désormais partie de l’organigramme de l’ONG Solidarité +.
Les deux associations pourront rester en partenariat sur certains projets mais leur gestion sera désormais indépendante.
Les difficultés rencontrées sur les projets de micro-crédit initiés en 2009, qui nous ont obligés à procéder à de nombreux tâtonnements, ont suscité un questionnement de fond et une analyse des points faibles de notre mode opératoire qui nous ont conduit à une amélioration des outils de travail et des stratégies envisagées.
La première année scolaire plutôt difficile du centre de formation Un Métier un Avenir nous a servi d’expérience pour poser lors de la rentrée 2011-2012 des bases plus structurées qui portent déjà leurs fruits.
Porter l’accent sur la professionnalisation, nécessaire à la pérennisation de nos structures et de nos activités, a été notre principale ligne d’action en 2010 et le sera encore en 2011.
Enfin, après avoir principalement travaillé en milieu rural, nous avons commencé à développer les activités en milieu urbain ; avec par exemple la création du Fonds d’Aide aux Jeunes dont ont pu bénéficier cette année 9 jeunes de Cotonou et de Porto Novo pour la création de petites entreprises.
2010 a prouvé que nous n’étions pas à l’abri des à-coups, mais nous a aussi permis d’apprendre des problèmes qui se sont présentés et de nous inscrire dans des stratégies plus pertinentes pour une vision de développement à long terme.
Nous regardons dès à présent vers 2012.
Les améliorations constantes apportées à l’orphelinat Un Enfant une Vie en terme de cadre de vie, de ressources humaines et de suivi social en font aujourd’hui un centre pleinement adapté à l’épanouissement des 52 enfants accueillis.
La construction d’un deuxième orphelinat sur la commune de Savalou fera partie des priorités de l’année nouvelle, en lien avec les nécessités locales repérées dans le cadre de notre travail sur la zone.
Aujourd'hui depuis le mois de juin dernier l'orphelinat de Savalou a ouvert ses portes avec 15 enfants orphelins qui sont pensionnés.
Nous souhaiterions aussi mettre à profit les compétences acquises lors de la mise en œuvre du projet LCTE2 et développer davantage de projets relatifs à l’agriculture en milieu rural, tout en soutenant en parallèle plus d’initiatives destinées à favoriser l’accès à l’emploi en milieu urbain.
La recherche de nouveaux financements est une constante pour la réalisation de tout programme et nous devons aussi penser à augmenter les sources de financement endogènes pour accroître notre capacité d’action sur fonds propres et gagner en autonomie.